Dans le « sud sud », sud genre près de Marseille, on a l’incroyable chance d’être à proximité de tout !

La mer ! Certains ne la regardent même plus sachant « qu’elle ne va pas partir ». La particularité de toutes les mers que j’ai pu fréquenter, l’eau y est cristalline, même à l’étang de Berre où on a les algues ou fontaine de Vaucluse.

Les collines ! ça surprend peu importe si on vient par le TGV ou l’aéroport. Elle méritent à juste-titre l’amour de Marcel Pagnol et font du charme à tout ceux qui arrivent afin de les lier à une si belle régions.

Les montagnes ! À peine à deux heures et demie des Alpes, c’est le bonheur.  Plusieurs cars partent de l’aéroport et Marseille St Charles reliant les plus grandes villes.

Quand le parisien débarque ici, il se trouve son temps de transport réduit donc libéré. Ainsi, après le boulot, il y a une autre journée qui commence. On va à la plage, on fait des apéros, on pratique son loisir préféré…

Mais pour moi qui n’ai pas de voiture, la journée s’arrête avec la fin de service des bus et il faut dire que dans ma petite ville les bus s’arrêtent vraiment tôt ! Genre 19h00. Donc dégoût maximale.

Donc pour profiter de nombreux sentiers qui sillonnent la province, rien de mieux que de randonner !

Oui, la province a son Colorado personnel. Les carrières d’ocre de Rustrel est un site de 30 hectares contenant plus de 20 teintes d’ocre. Le chemin de grande randonée GR 6 traverse le site.Le site se trouver à 10 km d’Apt. On se réjouit du contraste entre le vert de la végétation du massif du Lubéron et les couleurs d’ocre.

Il y a plusieurs millions d’années, la mer en se retirant a laissé des bancs de sables enrichies d’argile qui contenait du fer, la glauconie. Le français J.E Astier a été le premier à extraire de l’ocre vendu ensuite pour la fabrication de peinture. L’arrivée des colorants synthétiques a causé le déclin de l’exploitation. Ce site est donc semi naturelle car résultat d’une exploitation entre le XVIIe siecle et 1992.

La route pour y aller est très agréable, un chemin bordée de platanes à l’ombre. La journée commence bien.

Les sommets permettent d’admirer  le lac de Serre Ponçon et le Mont concorse.
La randonéé passe par les vestiges des anciennes constructions. On découvre un refuge à climatisation naturelle. La descente nous mène sur les traces des chariots romains transportant des pierres surement. Vers la fin nous trouvons une maison ancienne abandonné avec la trace de la cheminée et des marches pour accéder à l’étage. Des vestiges de l’ancien canal de Verdon qui alimentait en eau Aix et Marseille en 1875 km à 1970 ont su nous émerveiller.

Au détour d’un chemin on trouve un repère géodésique servant anciennement pour faire les cartes.