Do you remember me ? I remember you crystal clear. Do you know me ? Will you recognize me if I set foot to your land again ? While you have the excuse that you have to cater for so many souls, I only have one city to connect my roots to. But even me, I can’t say I know you. I parted ways before getting to know you better. Your landscape and charmes, your sea and institutions. Your streets are a mystery and your map is unfamiliar to me.
Nevertheless, as I convince my host-country in an ever-lasting verbal argument that we are one. Dear Karachi, you welcomed my grandfather and even gave him a place to rest untill the final call. You welcomed them and then you welcomed my life. I’ve had a healthy childhood and I want you to know that I’ve grown up well because of the maturity you gave me. As I walk in another land, I miss you. I have the strange feeling of strangerhood from the very city I came from.
Will you open a window to your heart for me ? Will you accept me ? How will you call me ? Warq from France ? When all over the the globe, I am Warq from Karachi ? Will you make a place for me ?
Au début tu te dis : ça sert à rien de se maquiller, ça sert à rien la crème. Ça sert à rien de se laver le visage. Ca sert à rien de se brosser les dents. Maintenant tu regardes ton visage et tu vois un fantôme dans le miroir. Tu sens l’haleine de chacal remonter ton masque. Tu te demandes comment ç’a pu t’arriver. Eh ben, c’est arrivé petit à petit. C’est arrivé petit à petit.
Tu te dis que ce n’est qu’un petit accessoire, un petit papillon pour mon foulard. Tu te dis : et si je ne le mets pas, ça ne changera rien. Tu te dis que si ton foulard n’est pas stylé, au fond ce n’est pas si important. Si tes vêtements ne vont pas ensemble, ça n’a pas d’importance. Mais toutes ces concessions que tu fais petit à petit. Font qu’un jour tu croises ton reflet dans une vitrine, hagard. Après réflexion tu ressembles à un clochard.
Des avocats israéliens, tu n’en veux pas. Aller faire les courses au marché, écourter ma grasse matinée, tu ne peux pas. Manger des fruits : pas dans tes habitudes. Manger la viande dans n’importe quelle forme : pas dans tes habitudes. Abandonner le gaspillage : pas dans tes habitudes. Te motiver pour faire un repas, allumer la cuisinière : pas dans tes habitudes. Arrêter le thé que tu bois par habitude, pas dans tes habitudes. Petit à petit. Tu voudrais manger via wifi. Comme d’un portable on recharge la batterie. Tu deviens nerveuse. Tu mâche bruyamment ton chewing-gum. Tu te lamentes sur tes chutes de cheveux… Tu croise un reflet devant l’armoire. Si c’était toi ça pourrait se savoir. Sa tête est à voir. Pâle et blafarde. C’est arrivé petit à petit.
La sunnah, c’est du luxe. Le fajr, c’est pour les plus hardis. La prière à l’heure c’est pour les plus investis. Apprendre le Coran, ça se fait quand t’es petit. S’assoir avec le Coran, c’est réservé au Ramadan. S’habiller modestement, c’est pas pour les charlatans.
Tu glisses sur la pente. Tu t’oublies en chemin. Ça t’arrache ton âme. Tu tombes, tu galères, tu rames. Petit à petit. Ça arrive petit à petit.
Heureusement, tu entends un verset. Tu vois la lune, un coucher de soleil, un feuille qui tombe dans ta paume, tu sens un parfum exquis. Tu te relève de ta chaise. Tu mets la radio, tu te laves le visage. Tu te brosses les dents, tu fais ton lit. Tu descends les poubelles, tu fais une machine. Tu change ta culotte, tu repasses tes habits. Tu fais un gommage, tu t’épiles si t’as envie.
Tu t’assoies sur une chaise, tu réalises tes listes. Tu manges et tu t’hydrates, tu vas à mosquée et tu pries. Petit à petit. Ça arrive petit à petit. Une vague de bonheur qui amène un tsunami. Dans le miroir tu vois un joli sourire. Je ne suis pas seule. J’aurais toujours Lui.
Tu te coupes les ongles. Tu te mets du vernis. Tu te maquilles car t’as envie. Tu fais un joli coiffure. Tu mets tes boucles d’oreilles. Tu sors une bague. Tu accordes tes habits.
Tu prends une photo, tu te souries à toi même. Tu vas voir ta famille. Tu vas petit à petit. Tu t’enlèves les épines, tu mets de la crème. Tu mets ta tête dans les arbres. Tu vas voir le medecin. Tu fais une analyse de sang, tu apprends de nouveaux mots. Tu reconnais tes faiblesses et tu acceptes de l’aide. Petit à petit ma chérie. Petit à petit.
Tu résilie ton netflix, tu t’abonnes à des bons amis. C’est comme arriver dans une nouvelle galaxie. Petit a petit. Ma chérie, petit à petit.
A beautiful, beautiful poem by Sana Zafar. She is an anchor person and content writer. She brings people forward, making a difference and writes about bringing positivity in society.
It’s a story of a boy, who came home in tears,
He said he won’t go back, he has fears.
He saw bunch of boys laughing at him,
He felt he doesn’t fit in
May be he was too short or too tall?
May be he was too white or too black?
May be he was thin or too fat?
May be he was not so rich or not so cool?
Who knows what exactly was the truth?
I watched him from a distance and wondered why?
Is he being ungrateful or is the world too mean to make him shy?
I asked him to come play with my son,
He may seem a little different because he has autism!
He doesn’t use words to communicate
But don’t worry he doesn’t know how to be mean or to betray?
If you are kind, he would let you play
You may jump all you can
And you don’t have you to think, how you look
He won’t give a damn
But be careful, he is a hugger
He doesn’t care about your height
He will like you and will hold on tight
He doesn’t care if you are fairer or darker,
fat or thin
If you will laugh with him , he will laugh harder
Don’t worry if he gets upset halfway through,
That’s why God made mothers, I’ll be right there for you
I then asked the boy, are you not grateful?
For the eyes that see and the ears that hear?
For the mouth that speaks and let’s you eat?
For the body and brain that holds it all together and let you be?
He said I know that no one is ugly and I am indeed grateful,
La calligraphie demande du temps donc requiert de la patience. Elle nous apprends dans ce mo de où tout va tres vite de prendre le temps de mouiller le qalam dand l’encre et petit à petit tracer des lettres qui forment des mots qui forment des phrases.
La calligraphie impose ses règles et techniques. Chaque movement a sa place. Il fait à chaque tracé, peut importe combien de fois on l’a tracé avant, se concentrer. Pas de bouton effacer pour revenir en arrière. C’est une relation indélébile qui demande qu’on reflechisse à ce qu’on fait avec tout son âme. Comme chacune des cinq prières demande la perfection, la concentration.
La calligraphie arabe me permet de réaliser le riche heritage culturel et religieux (parce que mis au point pour le Quran). Elle permet de se rapprocher d’Allah subhanallah wa tallah.
Lorsque j’ai eu mon premier appartement, j’ai juste pensé à le rentre fonctionnel et j’ai acheté des choses par imitation pour faire comme chez mes parents. J’en ai acheté trop. Mes invités s’étonnaient qu’un si petit appartement puisse avoir le presse ail, le robot pour faire la pâte, le râpe à fromage
Puis inspirée par la vie de Prophète (saw) j’ai voulu réduire le nombre de choses que je possédais. Je me suis débarrassée de pas mal de choses. J’ai toujours eu un rapport préférentiel avec le sol, je l’ai juste mené à un autre niveau.
Il y a quelques jours, en pensant aux espaces vides et réarrangement des choses qui restent, je me suis demandée comment je pouvais projeter ma personnalité dans ces lieux. Et plus important encore qui suis-je ?
Je n’ai pas eu le luxe de me poser cette question avant. J’avais tellement encombré l’espace que la question ne se posait pas. Peu importait que ce le soit par des choses qui ne m’étaient pas ou peu utile.
Je n’ai pas la réponse à qui je suis mais je sais que je ne sais pas. Par contre, là où je suis agréablement surprise c’est que cette poursuite de minimalisme m’a aussi amenée à faire le tri dans mes relations. Dépassant la question de « je veux plaire… » à « est ce que les gens me plaisent ». Peu de gens me plaisent mais ça suffit à faire des nouvelles constellations. Je remarque que comme j’ai acheté ces derniers mois des produit de soins, j’ai aussi commencé à prendre des cours qui me nourrissent intellectuellement, artistiquement et spirituellement.
J’ai lavé à grand coup de Javel mes parois intérieurs pour avoir un espace propre après le grand ménage. Récemment quand je suis partie dans une réunion, j’ai eu l’impression d’un sentiment étrange. De proximité mais aussi d’étrangeté. Apnayat or Ajnabiyat. Mais c’était un processus normal. Après avoir stérilisé de cette façon pour que l’herbe repousse sous mes pieds, il faudra un peu de temps. Il faudra aussi de temps pour choisir mes constellation. choisir la qualité sur la quantité.
Venant d’un pays de tiers monde ou la vie est moins chère que le matériel, le papier pour écrire, l’encre pour les stylos, les livres pour lire, tout est chère. Donc peut être en venant en France, il y avait dans notre nature une manque de matériel, de moyen qui a fait que je n’ai pas réfléchi à la philosophie de mon appart. J’ai juste pensé à remplir le vide. De la même façon j’ai pensé à avoir un cercle social sans me demander si j’étais authentique ou je jouait l’authenticité.
Je n’ai pas de plainte à déposer. J’ai envie de faire mieux, pour que cette maison se sente bien avec moi et témoigne en ma faveur.
Prends soin de toi ! Le reste va s’arranger… L intérieur reflète à l’extérieur et vice versa.
دوستی ہو تو ایسی کے قیامت کے دن کام آے بادل کی طرح سایہ دے، وکیل کی طرح دلیل لاے، دوزخ کے دروازے روکے، جنت کا وسیلہ بن جائے، تمہاری قبر کو روشن رکھے، اس میں خوشبو کا جھونکا لاے، دنیاوی دوستیوں کا کیا کرنا، میری اگر حوامیم* سے دوستی ہو جا ئے۔۔۔
*حوامیم قرآن کی ان سات سورتوں کا نام ہے جو حم سے شروع ہوتی ہیں۔ Hawameem are Quran’s seven surah that start with Ha-Meem. They are part of the Quran only given to Prophet saw. They represent a fresh fragrant green garden of Quran is also said to be core or gist of Quran. Every surah is also said will block one door of Hell (7 in number). Dosti ho to aissi k qiyamat kay din kam aye Badal ki tarhan sayah day, wakeel ki tarhan daleel Dozagh kay darwazay rokay Janat ka waseela ban jay Tumhari qabr ko roshan rakhay Us main khushbou ka jhonka lay Dunyawi dostiyon ka kia kerna Meri agar Hawameem say dosti ho jay
III. Podcast : Identité de la première génération des immigrants en France.
1. Introduction
Dans un précédent podcast, nous avons abordé pourquoi les pakistanais choisissaient de quitter leur pays, pour quelles raisons ils ont pu choisir de venir en France et quelles étaient les difficultés psychologiques et matérielles auxquelles ils étaient confrontés lors de leur intégration. Continuant sur le thème d’identité, dans ce nouveau podcast, on se propose d’explorer celle de la première génération des immigrants pakistanais. Comment ils font face à la séparation de leur famille. Comment ils gèrent la peur, quels métiers ils exercent et lorsqu’ils obtiennent les papiers, quelles sont leurs difficultés. Je pense qu’explorer l’identité de cette première génération de migrants est vraiment essentiel afin d’éviter de donner une occasion à ceux qui vont écouter le prochain podcast de mettre la responsabilité sur la première génération. C’est facile pour moi, issue de la deuxième génération, de parler que de mes problèmes. Mais cela se passe dans un contexte donné.
2. Origines
Sans plus tarder on va donc aborder la première phase de départ du Pakistan. Nous avons déjà abordé les raisons de départ, je vais rapidement évoquer leurs origines. Mariam Abou Zahab, chercheur à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, dans un article paru en 2007 a identifié les régions de départ du Pakistan. Il s’agit surtout des villages autour de Gujrat, Mandi Bahaddin, Faisalabad, Sahiwal et Sargodha. C’est pour ça que la plupart des migrants dans les années 70 étaient peu éduqués. Ali, un pakistanais issue de la deuxième génération des immigrants réagit lorsqu’il se heurte parfois à leur mentalité : « Les pakistanais éduqués sont plutôt partis vers les pays anglo-saxons pour faire valoriser leur diplômes, le problème en France c’est qu’on se retrouve qu’avec des paindus (paysans) avec lesquels il est difficile d’avoir des discussions logiques. » Cette affirmation est confirmée par Christine Moliner dans son rapport intitulé « Invisible et modèle ? Première approche de l’immigration sud-asiatique en France » selon lequel, les migrants sud-asiatiques qualifiés auraient trouvé des emplois aux Etats-Unis, Canada et Australie. Il y a toujours des exceptions : c’est le cas d’Abdul Qadeer Khan venu en Allemagne faire ses études en 1960 et ensuite a travaillé en tant qu’Ingénieur au Pays Bas. Il a ensuite fait du Pakistan une puissance atomique. Il a sans doute été inspiré d’Allama Iqbal, le grand poète de l’Est qui a fait ses études supérieures en Angleterre et en Allemagne à partir de 1905.
Mais être issu d’un village a ses avantages. Les villages sont constitués de communautés qui sont très solidaires entre elles et souvent occupés par une seule et même biraderi ou caste. Biraderi étant toute la famille proche et lointaine. On dit qu’il faut un village entier pour élever un enfant, et bien c’est tout ce monde qui va se réunir pour mettre des fonds en commun pour payer les frais de départ. Car il faut partir de leurs villages respectifs à Islamabad pour faire une demande de visa ou sinon chercher un agent pour faire l’intermédiaire. Je ne vais pas m’attarder sur l’actuel processus qui diffère mais une chose est certaine : il est semé d’embûches.
Pour certains, le voyage s’arrêtera avant même d’avoir commencé à cause de fraude par l’agent. Lorsque cependant, la personne réussi à obtenir un visa (touristique ou autre), il va pouvoir passer par les phases d’après. Je vous encourage à lire le périple de Sham dans un article de France 24, intitulé « Les hébergés »[1] : il est passé par l’Iran, Lesbos et Athènes avant d’atterrir à Orly. Il dit que
« Si on m’avait dit à quel point ce serait dur, je ne serais jamais venu ».
3. Le déchirement et les limbes
Son portable, c’est son lien avec sa famille : il regarde les photos de sa sœur. « Là, c’est ma sœur. Elle a la peau plus claire que moi. Elle se marie en février. Je ne serai pas là… C’est le premier mariage de ma famille auquel je n’assisterai pas ». Il y aura d’autres occasions de naissances et décès. En situation irrégulière, ils ne pourront y assister. Ces regrets les rongeront à vie forgeant leurs caractères.
D’autres sont venus rejoindre un membre de leur famille ou biraderie déjà sur place. La première génération a des liens très forts avec la famille en France et au Pakistan. Ils vont ainsi s’entraider pour trouver du travail, s’héberger et même s’associer plus tard pour travailler. Cela crée une sorte de société où chacun a une dette de reconnaissance envers un autre, qui les a aidé dans un temps où il n’avait pas grand-chose lui-même. Et ils ont des devoirs financiers envers leur famille au Pakistan. Selon une étude de Percot & Robuchon datant de 1995. « Il s’agit là d’une obligation morale, le contre-don à l’aide qu’ils ont eux-mêmes reçue à leur arrivée en France »
4. La peur au ventre : clandestinité
Ces nouveaux arrivants vont passer par une phase de clandestinité. Et vivre en clandestinité, c’est comme si le monde se refermait sur eux. C’est une situation de stress permanent après tant de sacrifices de tout perdre. Imaginez-vous un instant qu’à chaque fois que vous sortez de votre appartement, vous avez la boule au ventre de se faire prendre. Imaginez ce qu’est de vivre dans une société en se sentant indésirable. Pour les plus anxieux d’entre nous, on peut le ressentir aujourd’hui, lors du confinement en sortant sans attestation par exemple « Je peux vous assurer que si les Pakistanais savaient ce qu’ils allaient endurer en voyageant illégalement et que leurs rêves seraient brisés en Europe, aucun d’entre eux ne le ferait. » témoigne Sahhid Ali dans un article sur le site informigrants.net[2]
5. Nature de travail
La première génération va être surexploitée : ils travailleront à la journée comme ouvriers à l’usine, dans les ateliers de confections et dans le bâtiment. Ils aspireront à devenir leurs propres patrons après ces expériences terribles. Le résultat de la recherche d’Abou Zahab va aussi dans ce sens.
Avant la politique de François Mitterrand de fusion de la carte de travail avec la carte de séjour et d’en finir avec le cloisonnement par métiers, ils feront l’objet d’une discrimination de la part de leurs employeurs. Il était aussi impossible de fonder des entreprises en leurs noms propres. Les français servaient de prête-nom dont certains se contentaient de s’assoir à la caisse et d’autres ne se montraient même pas. Dans les deux cas ils recevaient une contribution mensuelle sur leurs comptes.
Alors c’est naturel qu’ils aient de l’aversion pour un pays qui a dévoré leur jeunesse dans des conditions terribles. En plus de difficultés de travail, ces garçons qui étaient des rois à la maison en tant que garçon, d’autant plus que dans les villages le clivage homme-femme était encore plus important qu’ailleurs, devaient mettre la main à la pâte : ils vivront à plusieurs dans des studios où ils devront cuisiner, laver leur vêtements, faire le ménage etc.
Comme en témoigne Sham « Mes sœurs faisaient tout pour moi […] elles nettoyaient même mes chaussures »
6. La difficulté des papiers
Une des difficultés supplémentaires des pakistanais est que contrairement aux indiens venants des anciens comptoirs français, ils ont un handicap de langue qui ne facilite pas les choses. Maintenant, imaginez quelqu’un qui est né en occident apprends plusieurs langues, fait un métier et choisisse d’intégrer une entreprise dans un nouveau pays. Non seulement on l’accompagne avec un « package » déménagement mais aussi, on lui offre des cours de langue. Ainsi est fait le monde. Les avantagés semblent accumuler les avantages et les personnes en difficulté sont écrouées sous les épreuves. Sham poursuit son témoignage « Ma première année a été vraiment très difficile, parce qu’en plus des problèmes de boulot, de papier et de logement, il y avait le problème de la langue… Il fallait toujours que je trouve quelqu’un pour m’accompagner partout : chez le médecin, à la préfecture… »
Pour demander l’asile il faut d’abord pouvoir atteindre le pays d’intérêt. Puis, déposer le dossier. Le processus d’acceptation prend du temps (voire des années). Et ce n’est pas parce que vous avez fait une demande d’asile qu’elle va être acceptée. Shahid Ali par exemple a déposé son dossier en Grèce, en France et en Italie et essuyé que des refus.
François Mitterrand durant son premier septennat en août 1981 produira une circulaire précisant les conditions de régularisation exceptionnelle instaurés en faveurs des travailleurs clandestins et des autres immigrés en situation irrégulière selon un article paru dans Le monde qui récapitule les dates clés de l’immigration en France.[3]
Lorsqu’ils obtiennent les papiers pour le renouvellement, ils doivent faire de longues queues devant la préfecture. Certains vont même camper devant la préfecture toute la nuit devant la préfecture afin d’avoir un rendez-vous.
Une fois qu’ils auront pu obtenir les papiers, un processus de regroupement familial va commencer. Et la génération d’après aura un tout autre genre de problèmes.
7. Réussite
Après une vie en communauté, les immigrants pakistanais se préparent à une vie de solitude. Christine Moliner identifie ce schéma dans son rapport : « Comme pour les autres courants migratoires, le type de logement occupé dépend des étapes du cycle migratoire et du cycle de vie : location de petits appartements vétustes occupés à plusieurs hommes seuls, pendant la phase de migration masculine ; location d’un appartement plus grand pour le regroupement familial, puis achat d’un appartement ou d’un pavillon. »
Ils choisiront de vivre loin de quartiers communautaires afin de favoriser l’apprentissage de la langue française. Une jeune fille de la deuxième génération témoigne « c’est parce qu’il trouvait que le quartier devenait trop communautaire et que ça allait nuire à l’évolution de ses enfants, à l’apprentissage du français [qu’on est partis]. »
La première génération de pakistanais est de deux types.
Ceux qui reconnaissent l’importance des études pour offrir d’autres perspectives à leurs enfants. Ceux-ci sont souvent eux même éduqués mais leurs diplômes ne sont pas reconnus en France. A défaut de leur réussite, ils veulent voir leurs enfants réussir et mettront tous les moyens en place. En effet, l’école joue un rôle central dans le projet migratoire, elle est perçue comme l’instrument principal de sa réussite.
Le deuxième type est celui qui a l’âme de l’entreprenariat. Toute la famille contribue à l’entreprise familiale. Les formations de Comptable sont assez courantes pour les enfants des tenants de commerces ethniques.
Au regard de leurs parcours, les individus de la deuxièmes génération ne peuvent qu’être reconnaissants quand leur parents les désignent comme leur propre réussite. C’est un plaisir de les voir sourire lorsque les profs principaux leur remettent des bulletins après leur journée éreintante de travail. Enfin, lorsqu’on leur présente nos diplômes dans leurs mains abîmées par la nature de leur travail, on sait que sans eux on n’y serait pas arrivé.
Ils auront tenu à sacrifier leur santé et leur temps pour la deuxième génération. Ils nous auront offert le confort d’un pavillon dans le banlieue. Les structures d’état n’étant pas efficients, ils auront recourt encore une fois à la communauté pour l’achat d’un bien. Les Pakistanais, étant plus pratiquants que les autres dans leur religion ont du mal avec le principe de crédit qui inclut l’usure qui est interdit en Islam. Déplorant l’absence d’une banque qui respecte ce principe ils vont limiter au maximum le recours au crédit. Cette logique est corroborée par le rapport de Christine Moliner, intitulé « Invisible et modèle ? Première approche de l’immigration sud-asiatique en France ». J’attire l’attention sur le mot « invisible ». La première génération se fera toute petite et fera toutes sortes de boulots ingrats. Ils ne seront pas en mesure d’imposer ou demander quoi que ce soit au gouvernement et le gouvernement s’acharnera sur leurs mœurs en interdisant le voile à l’école pour leurs enfants (2004). A l’inverse en Allemagne par exemple, les ingénieurs pakistanais sont nombreux, et demander à leurs entreprises un endroit pour prier ne relève pas de tout de l’impossible. La conclusion à garder est que plus vous serez compétents, plus vos demandes seront prises en compte. Cependant, maintenant, la seconde génération ne devrait pas être timide de leur héritage culturel. Nos parents ont payé une vie de main d’œuvre bon marché !
8. Conclusion
Ce sujet est bien trop complexe pour pouvoir le décortiquer sur un temps aussi court mais nous permet néanmoins d’éviter d’entrer dans le « blame-game ». Ce jeu qui consiste à accuser la première génération d’avoir fait des choix qui pèsent sur la seconde génération. A présent nous avons un peu plus de contexte pour connaître la première génération et on peut aborder avec un peu plus de sérénité l’identité de la seconde génération. Pour aller plus loin, vous pouvez lire les romans de Khalid Hosseini tel que Les Cerfs Volant de Kaboul, et Si la lune éclaire nos pas de Nadia Hashimi. Ces deux livres racontent des périples d’immigration à travers des continents.
Special thanks to Charlotte Attal to let me use her image as the header of this article. Cela fait parti d’un projet « Identités dérascisées » réalisé par Charlotte Attal (designeuse graphique) et Emelyne Chemir (designeuse textile). Pour en savoir plus : charlotte_attal
It’s an emotional first June. This month might be my last one in the southern France. For this-time.For Eid on 24th May, I went on a hike that was one of my first ever hikes in the south. And one week after I did this closure hike. As if, my hiking journey has been encapsulated in a weektime.I started hiking because, I wanted to discover the region in Airbus Helicopters hiking group. Essentially a bunch of happy retired and handful of active hiking passionate people. They welcomed me warm heartedly and I’ve been hiking with them since. I have discovered really lovely sites as Rustrel, Ubaye, Puy de Dôme, Puy de Sancy, les gorges de Tarn, Sainte Enimie, Conques, Camargue, La Sainte Beaume, le Mont Ventoux… And with my friends, I discovred la petite Camargue, Niolon, la Vesse, Le Cirque de Gavarnie, la Route des Crêtes, la Sainte Victoire, Sisteron, Gordes, Fontaine de Vaucluse… With my family, I discovered les Goudes, Marseilleveyre, les îles Frioules…Basically, I found this hike on the site visorando. You can also find this pdf and I recommend using smartphone with GPS signal. But remember to have a power bank with you. Otherwise a paper map is always better.Garlaban is 714m high peak, basically famous from the writer Marcel Pagnol. He loved the province and his books describe his attachment, the landscapes and the people. He used to come from Aubagne to Marseille bypassing the Garlaban. I’ve seen the silhouette from afar so many times. But I never got to the point to meet in person. This was my last chance.
We start the hiking at Parking de Puit de Raimu. After a little bit of walking on bitumen we reached the track leading to Garlaban by Vallon des Piches. We reached Col d’Aubignane and then went exploring the Grotte de Manon. I don’t know if it is related to the film Manon des Sources but you should see the film because of their typical southern accent. This cave is in form of a long bench carved in the cliff giving a splendid view on Marseille. One can see the Frioules Islands, the Baslique Notre Dame de la Garde, Orange vélodrome, the CMA-CGM tower…After a break there we continued our ascension which surprising was continuous and not so hard. At this point we didn’t had any view on Garlaban so we thought that Pic de Taoumé is actually Garlaban. But when we reached the col de Garlaban, it was abvious that we have been targeting the wrong summit all along ^^’’.On Visorando site, it says that it is a highly frequented region but during the ascension we hardly crossed 8 persons. The summit of Garlaban was however crowed. The last segment to Garlaban is hard but one just needs take its time and manage its breath and it will be fine. The view is splendid. One can see the Cap Canaille, the stone-pit of Géménos, the Sainte beaume, the Sainte Victoire even, the Pilon de Roi…The we headed to the Pic de Taoumé. Mid way we found the cave of Sourne. It’s opening is really not large and protected by a rock. At first you don’t see much in there and then you start entering and discover a cavity as large as a cinema hall !! It was cool inside, water was tipping from the ceiling and the cavity seemed to be used by a water stream at some point. Subhanallah, I was in awe !!Then we headed up to Taoumé (667m), a little bit of ascension but not much. Another viewpoint which extends the horizon to the Etang de Berre. With the binoculars we could clearly see the Berre industries even. We stood there amazed and enjoyed the sight. This instant was a whole word. This was a magic instant that would stay in my memory. As my friend declared that this hike was “Lolo approuved”, Lolo being his nickname, and that this hiking was a great addition to his collection, he would come back with his parents.After that, we struggled a little bit to find our way because there was no clear marking and my other friend was getting tired. One slope later we rejoined the track we left to see La grotte de Manon and were happy to find flat surface. This hike is really great. Alhamdullilah. An amazing gift from Allah. An amazing opportunity.